Défile
«La liberté d’Abdullah Ocalan est celle du peuple kurde», pouvait se lire sur une grande banderole à Lausanne comme en France où des manifestants kurdes s'étaient également mobilisés.
Bravant un froid mordant, quelque 200 militants kurdes ont manifesté vendredi à la place de la Riponne à Lausanne.
«La liberté d’Abdullah Ocalan est celle du peuple kurde», pouvait- on lire sur une grande banderole, en référence au leader du PKK détenu depuis février 1999. Dans un communiqué, les manifestants ont rappelé que «l’existence des Kurdes a été niée» à la suite du Traité de Lausanne de juillet 1923 qui a partagé leur territoire entre la Turquie, l’Iran, l’Irak et la Syrie.
Parmi les manifestants se trouvaient des élus, notamment de la ville bombardée fin décembre dernier par l’aviation turque et où l’on a dénombré 35 morts civils, dont une majorité de mineurs. Avec leur marche, les Kurdes entendent surtout interpeller les puissances occidentales afin qu’elles poussent «les Etats colonialisateurs du Kurdistan» à reprendre le dialogue.
Les Kurdes «ont droit à l’autodétermination», a déclaré Eric Voruz, conseiller national socialiste vaudois. «Les bombarder, c’est inadmissible», a ajouté l’ancien syndic de Morges en soulignant l’importance du respect des minorités. (ats/Newsnet)