Une bonne réputation vaut tous les sacrifices. Conserve la tienne intacte à n'importe quel prix.
*Si tu ne peux offrir du pain de blé, offre au moins des paroles suaves.
*Toi qui confies au passant la chair de ton âme, tu t'en repentiras.
*Si Dieu est ton ami, peu importe que ton sabre soit de bois.
*Redoutez l'eau dormante, elle est plus dangereuse que l'eau vive.
*Ne donne aucune foi aux paroles du prêtre, même si son turban est constellé de pierres précieuses.
*Si tu ne frappais pas à la porte de ton voisin, il ne frapperait pas à la tienne.
*Ce n'est pas avec des "si" qu'on attrape la rose des tresses blondes.
*Les nuits dorment, les ennemis veillent.
*Un ennemi intelligent est préférable à un sot ami.
*Mille amis, c'est peu. Un ennemi, c'est trop.
*Le courage l'emporte sur le nombre.
*Le bélier est pour le couteau.
*La mort est notre hôte.
*Notre chien veut bien recevoir nos coups; il s'enfuit devant le bâton étranger.
*Chaque prophète a prié pour son âme.
*Quand l'ours vieillit, il devient le jouet des oursons.
*Si le pieu ne s'enfonce pas dans le sol, prends un marteau.
*La chèvre sans cornes ne supporte pas longtemps l'injustice de la chèvre à cornes.
*Avec un âne, tu possèdes un fils.
Avec un gendre, tu ne possèdes qu'un âne.
La richesse gagnée indûment ne nous permet pas de reposer nos os.
*Le mouton ne pense qu'au couteau. Le boucher ne pense qu'à la viande.
*Le voisin a le pas sur les parents.
*Il vaut mieux être mâle un seul jour que femelle dix jours de suite.
*Il vaut mieux être un coq durant un jour que poule durant toute une année.
*La richesse thésaurisée est celle des tyrans.
*Il s'est enrichi, c'est un fait, mais il a brûlé tous les citoyens.
*Les héros reviennent couverts de gloire. Les masses reviennent chargées de richesses.
*Serais-tu immense, ô richesse, tu n'entrerais pas dans le tombeau.
*Dans la cage la plus dorée, l'oiseau soupire: "O ma patrie, ô ma patrie!"
*Damas est en sucre, mais la patrie est plus douce.
*Quand le chat n'est pas à la maison, la souris est le chef des pasteur.
*Chaque tresse blonde est suivie par une moustache blonde.
La mère du voleur frissonne deux fois: de joie et d'effroi.
Mange peu, mange souvent.
*La femme est la colombe de la maison.
*Dans une maison pleine d'enfants, le diable n'entre pas.
*L'homme qui possède deux femmes est un portier.
*Les châteaux construits par l'argent se détruisent.
Les châteaux construits par les fils restent debout.
L'homme est un fleuve, la femme est un lac.
*Ne t'inquiète pas de la femme que tu vas prendre, mais connais bien sa famille.
*La femme est une forteresse, l'homme est son prisonnier.
*La richesse des riches agite incessamment la langue des pauvres.
*L'hôte est un envoyé de Dieu.
*Quand deux hôtes se querellent, celui qui les reçoit a grand peine à les supporter.
*Le retardataire doit se contenter de ce qui lui est offert par son hôte.
*Sois serviable envers les vieux. Quand tu seras vieux, à ton tour, on te servira.
*La gentillesse du gentihomme est une dette que son obligé contracte.
*Si tu reçois un roseau, donne un cheval en échange.
*Quand le grand devient pont, garde-toi de passer sur lui.
*La peau du bétail est le fardeau de l'âne.
*Les souris ont tenu conseil, et elles ont décidé d'accrocher une sonnette au cou du chat.
*La rose n'est jamais sans épine.
*Qui aime la rose aime l'épine.
*Le frère est le frère, mais les affaires sont les affaires.
*On peut présager une nuit noire à la couleur du crépuscule.
*L'ami est l'ami, mais le frère nous est cher.
*Ce n'est pas en prononçant le mot "douceur", que la langue devient douce.
*Si l'on accepte une complaisance, il faut déposer son poignard.
*Ne glorifie pas celui qui est sans mérite, et ne fabrique pas une selle d'âne avec de la soie.
*La poule voulut se faire aussi grosse que l'oie? Elle en a éclaté!
*Esprit léger, lourd fardeau.
*Ce sont les pieds qui portent le fardeau d'une cervelle vide.
*Acheter trop bon marché, c'est mettre de l'eau dans une outre percée.
*Le renard n'a pas faim: le raisin est vert.
*Les petits du serpent sont toujours des serpents.
*La caverne du lion n'est jamais dépourvue d'os.
*Toute chose se casse en devenant trop mince. L'homme se brise en devenant fort.
*La peur est le tombeau du loup.
*Soyez braves: on ne meurt qu'une seule fois.
*Personne ne dit: "Mon petit lait est aigre".
*On ne peut pas porter deux pastèques d'un seul bras.
*Le cur pusillanime ne réjouira pas sa vue d'une poitrine blanche.
*Quand on conseille au loup de marcher devant les moutons, il objecte qu'il a mal au pied.
*"Nous t'avons nommé Prince des Poulets", fut-il dit au renard. Il répondit en pleurant: "Je n'ose croire à ma chance."
*- Vous donnez votre suc, dit l'abeille aux fleurs, mais c'est moi qui fabrique le miel.
*Si tu piques, sois au moins une abeille industrieuse.
*Avec de la patience, le raisin finit par devenir sucré.
*Quand on a de la chance on peut bien semer du sel, il pousse en herbe.
*Si Dieu n'aimait pas les belles, il ne les aurait pas créées.
*Dieu est beau, il est donc naturel qu'il aime les belles.
*L'homme intelligent arrive à faire sortir le pain de la pierre.
*Qui grandit trop vite périra.
*L'été est le père des pauvres.
*Qui creuse un fossé pour son ami y tombe.
*Le chat, ne pouvant s'emparer du rôti, décréta: "Pour honorer mon père, je ne mangerai pas."
*Aie confiance en ta patte, ô lion, car le saint cheikh ne viendra pas te secourir.
*La guerre est préférable à l'oisiveté.
*Le mouton et le loup peuvent finir par s'entendre.
*Oublie ta bonne action, Dieu, lui, s'en souviendra.
*Ne t'endors pas dans l'ombre du renard, laisse-toi plutôt dévorer par le lion.
*Ton père est mort? Peu importe qu'il ait été tué par un cavalier ou par un fantassin!
*Si tu es riche, tu peux te permettre d'être garant dans une affaire.
Si tu as du temps à perdre, tu peux t'amuser à être témoin.
Quand les chauves meurent, les regrets en font des têtes bouclées.
*- De quel pays es-tu?
- Je ne suis pas encore marié.
C'est le cheval qui court, et c'est le cavalier qui se glorifie.
*Avec un bon cheval, le fouet est inutile.
*Le pot-au-feu se vantait d'avoir un intérieur en or.
- Je sors du pot-au-feu, lui répondit la louche.
Quand la langue ne peut pas se taire, l'âme ne connaît pas le repos.
Je te dis que c'est un mâle, et tu me conseilles de le traire.
*Il ne voit pas la charrue qui est dans son il, mais il voit l'épingle dans l'il du voisin.
*Un estomac rassasié ne soupçonne pas la faim.
*Le bruit de la grosse caisse est agréable de loin.
*Quand l'homme se fait loup, le loup n'ose pas s'attaquer à lui.
*Si la nuit devient noire, fais-toi plus noir encore.
*Le renard bavard se laisse toujours prendre au piège.
*La main lave la main, et ensuite les deux mains lavent le visage.
*L'homme patient est le roi de l'Egypte.
*Donne le lait de l'automne à ceux qui te sont chers.
*Le hérisson frotte sa tête contre ses piquants et les trouve mous.
*Le voleur qui n'est pas démasqué est un roi.
*En taillant ses poils, un chien ne devient pas lévrier.
*Ils se sont rendus à la maison du mort, mais chacun a pleuré sur ses propres morts.
*Donnez au prêtre ainsi que le veut l'usage.
Que le mort s'en aille ensuite au paradis ou en enfer, ça, c'est une autre affaire!
Quand la maison est pleine de coqs, le matin est tardif.
*Quand le loup se fait vieux, il devient le bouffon du chien.
*La bouche n'est pas un trou de mur qu'on puisse fermer avec de la boue.
*Quand la tasse est cassée par la maîtresse de la maison, on n'entend aucun bruit.
*Si la maîtresse casse: c'est un accident.
Si la servante casse: c'est une faute.
Tous ceux qui ne sont pas à la guerre sont des lions.
*Il n'y a pas plus malin que le renard, et pourtant les marchés regorgent de sa peau.
*Quand le berger veut, il parvient à tirer du petit lait d'un bouc.
*Certaines se délectent du miel, et d'autres n'ont que les piqûres des abeilles.
*Il est comme la lentille: sans envers ni endroit.
*Quand on manque de moyens, il faut courber la tête.
*En marchant à quatre pattes, on ne pourra jamais conquérir Badgad.
*Les douces paroles font sortir le serpent de son trou.
*Il prend part au bonheur du loup. Il prend aussi part au deuil du mouton.
*Le plus petit ennemi peut susciter de grands malheurs.
*L'homme ruiné pense à ses anciens amis et à ses anciennes créances.
*On ne discute pas le prix du poisson qui est encore dans la mer.
*Tue l'ours, d'abord, ensuite tu pourras vendre sa peau.
*L'argent blanc est pour les jours noirs.
*En y mettant le prix, tu parviendrais à faire chasser le prêtre de la mosquée.
*La richesse couvre tous les défauts.
*Quand le plat est rempli, la paix règne au foyer.
*Avec la bonté on peut faire se mouvoir un éléphant.
*On ne jette pas la pierre à un arbre sans fruits.
*Si tu es riche, tu ne manqueras pas d'oncles paternels et maternels.
*Le poulet du voisin nous semble avoir la grosseur d'un dindon.
*Revenir sur ses pas quand on a fait fausse route, c'est encore ce qu'on peut faire de mieux.
*Quand le frère est soutenu par le frère, il n'y a que Dieu pour les éprouver.
*Le temple de l'amoureux est dans le cur de la femme qui l'aime.
*On coupe la tête du coq quand il crie avant l'heure.
*La vache est morte, nous voici privés de petit lait.
*La femme qui se couvre trop se découvre en attirant l'attention sur elle.
*C'est en tombant que le cavalier apprend à monter.
*Tant que la maison subsiste, c'est un péché de secourir la mosquée.
*Il faut battre le fer quand il est chaud.
*Il faut se rendre utile aux parents et aux amis avant de servir les prêtres et les fakirs.
*L'honnêteté est comme la goutte d'eau. Quand elle tombe, elle se perd.
*Le moulin chante une chanson.
Le meunier en chante une autre.
Il ne possède pas même un cheval, et il construit une écurie.
*Il n'a qu'une tête, mais il a mille amours.
*La sagesse est le bénéfice du malheur.
*Sans le coq, l'aurore luirait quand même.
*Une rose ne fait pas le printemps.
*Il est comme la chandelle, il n'éclaire pas sa base.
*Quand on a été mordu par le serpent, on redoute le bruit d'une corde.
*Si l'on s'assied près du forgeron, on s'expose à recevoir des étincelles.
*La cruche ne revient pas toujours intacte de la fontaine.
*Il est des oiseaux dont la chair est comestible et d'autres qu'il faut nourrir avec de la chair.
*Tout arbre a été un arbuste.
*Quand le voleur pactise avec un serviteur de la maison, il peut faire sortir le buf par la cheminée.
*Si la chose donnée ne vaut pas qui la donne, le cadeau est indigne.
*Tant que de ce trou vient du vent, le feu ne peut flamber.
On demande à la minute:
- Pourquoi es-tu si amère?
- A cause de la mort de mon frère, a-t-elle répondu.
On demande aux fleurs:
- Pourquoi êtes-vous si belles?
- A cause de mes amis, et aussi de mes ennemis.
La gueule du chien ne peut pas salir la mer.
*O langue, si je ne te coupe la tête, tu feras couper la mienne.
*Le secret qui tombe fait le tour du monde.
La grâce verdoie sur la terre du bienfaiteur
Le taureau doit devenir aveugle pour ne pas reconnaître son rival.
*Ce que tu sèmes aujourd'hui, te le récolteras demain.
*Une seule pierre peut suffire à chasser cent corbeaux.
*Plus le lac est profond, plus il est glorieux d'y nager.
*Un testament ne fait pas mourir.
Etre solitaire est seulement digne de Dieu.
Le menteur est pareil à une source intermittente.
*Le voleur préfère que le marché soit animé.
La modestie est agréable, mais ses conséquences sont fâcheuses.
Si tu es chasseur, parle de la chasse.
*Prier est une chose. Gouverner en est une autre.
*La fatigue du corps vient de l'ignorance du cerveau.
*Les déshérités ne trouvent de secours qu'en Dieu.
*La langue fait le malheur de la tête.
*Une goutte fait déborder la tasse.
*Il ne se risquerait pas à attaquer un âne, et il s'en prend au lion.
*Il n'est pas agréable de faire la guerre. Il est agréable d'en lire l'épopée.
*Ceux qui nous font aller au feu ne sont pas ceux qui nous y accompagnent.
*Le voleur se figure que tout le monde lui ressemble.
*L'âne a visité Bagdad, et il prétend être un monsieur.
Porter en soi un grand amour témoigne qu'on est valeureux.
Trois choses constituent notre honneur: la femme, l'arme et le cheval.
*Se vanter d'une belle action devrait être plus difficile que de la réaliser.
*Les moulins des ignorants sont actionnés par Dieu.
*On demande au mulet: "Qui est ton père?" Il répond: "Mon oncle est le cheval."
*L'âne en faisant un pèlerinage ne devient pas pèlerin..
*C'est le même âne, la selle change, voilà tout.
*On a dit au chameau: "Tu as un fils." Il répondit: "Mon fardeau n'en est pas plus léger."
*Si le cheval meurt d'un excès d'orge, il meurt martyre.
*Le coq est brave dans la basse-cour.
*Le don vient du cur, et non de la fortune.
*Vaincre témoigne qu'on est vaillant.
Détruire prouve qu'on est lâche.
Si tu ne peux pas construire une ville, construis un cur.
*Le cur délicat n'atteint pas son but.
*Quand le nouvel ami surgit, l'ancien est négligé.
*Ce qu'on mange est perdu.
Ce qu'on donne reste.
Le déshonneur est plus terrible que le tombeau.
*Un renard éveillé vaut mieux qu'un lion endormi.
*Une maison, deux êtres, un esprit: voilà le bonheur.
*Une maison, deux êtres, deux esprits: voilà le malheur.
*Posséder une étoffe ne signifie pas qu'on ait une chemise.
*Le monde est une rose.
Grise-toi de son parfum, et permets à ton ami d'en jouir après toi.
Mieux vaut un il myope que deux yeux aveugles.
*En contemplant la terre, il t'arrivera, de penser à la mort.
N'oublie pas que d'elle émane la vie.
Tu perds ton temps à jouer de la flûte devant un buf, et à vouloir éclairer l'aveugle avec un flambeau.
*La plus grande montagne s'adosse à une autre.
*Les grosses pierres sont soutenues par des pierres plus petites.
*Les vallées profondes ne manquent jamais d'eau.
Les grandes montagnes offrent toujours des passages.
Remets à demain ton repas, mais non ton labeur.
*C'est en te détachant de la masse que tu prouveras ta valeur.
*La nuit est la forteresse des vaillants.
L'homme courageux ne la craint pas.
Les grandes tempêtes et les brouillards épais sont pour les hauts sommets.
*L'aurore n'est qu'un prélude.
Ensuite, le soleil doit briller.
Une femme dont le regard se tourne souvent vers la porte, n'est pas destinée à être heureuse.
*Le pouce ne peut se réjouir lorsque souffre l'index.
*L'estomac plein n'a pas pitié de l'estomac vide.
*Pour connaître la saveur de l'ail, il faut en avoir mangé.
*Un veau suffit à détruire la renommée d'un troupeau de bufs.
*Un mauvais repas déshonore celui qui l'offre.
*Ne t'adresse pas au prêtre si tu veux aller au paradis, car il ne pense qu'à y pénétrer avant toi.
*Que ton baiser ait l'ardeur du soleil, et la rose te donnera tout son parfum.
*Pour les indécis, les défilés de montagnes sont toujours trop étroits.
*Une seule rose ne fait pas le printemps.
*Une femme n'appartient jamais tout à fait à celui qui la prend.
*Le fils ressemble à l'oncle maternel, la fille à la tante paternelle.
*C'est en épousant sa cousine qu'on est le plus heureux.
*Les menaces n'allongent pas la lame du sabre.
*La tête d'un oiseau ne fait pas un rôti.
*Tout chemin où le buf a passé conduit au village.
*Le père est au moulin, et le fils, qui demeure à la maison,
prétend le renseigner sur les choses du moulin.
Lorsque le coursier se distingue,
il ne doit pas oublier que c'est au buf qu'il doit son orge.
Si le lion n'appréciait pas les éloges, le renard n'aurait plus qu'à mourir.
*Les mensonges sont orphelins.
*Les paroles suaves sont le printemps du cur.
*Un mot suffit pour éclairer un esprit intuitif. Toute une épopée serait insuffisante pour un cerveau obtus.
Un récit de guerre est préférable à la guerre qui l'a inspiré.
Si ce n'est pour agir bien, abstiens-toi.
*La beauté n'est pas dans la valeur du métal, mais dans le travail de l'orfèvre.
*Cherche-toi, et tu trouveras Dieu.
*Qui ccnnaît bien la vie, n'a pas peur de la mort.
*Les harmonies de la flûte dépassent son mince volume.
*Ne dis pas: "Ce n'est qu'un arbuste!" car l'arbuste est une promesse d'arbre,
et l'arbre vit durant plusieurs années.
La perte n'est pas dans les larmes, ni le bonheur dans le malheur d'autrui.
*Trop faible honneur, tu fais le déshonneur des femmes.
*Comme un bon remède, la vérité est amère.
*O vérité, serais-tu perle, on te trouverait vilaine!
*C'est en étant sincère qu'on ruse le mieux.
*Mieux vaut une vérité qui fait pleurer qu'un mensonge qui fait rire.
*Le mensonge est un poison suave, il tue quand même.
*Le mot n'est qu'une promesse.
L'action est une réalité.
La mort n'est pas l'amie des braves.
Le brave n'est pas l'ami des lâches.
Le danger rend la vie plus savoureuse.
*L'heure de la vie sonne au moins une fois pour chacun de nous,
mais nous ne l'entendons pas toujours.
Etre fort et parler fort est indélicat.
*Sois plutôt la queue d'un paon que la tête d'un âne.
*Celui qui compte sur le bonheur futur n'est pas digne de vivre l'heure présente.
*La récolte dépend du vent et de la pluie; semons quand même.
*Dieu a créé le monde.
La femme a créé le foyer.
Si tu ne rends pas le premier coup, tu en recevras d'autres.
*Ce n'est pas le rite religieux qui rend la prière efficace, c'est la ferveur de notre cur.
*Aie pour amie une femme qui aime la musique et la danse.
*Le plus beau luxe est la simplicité.
*Toute espérance doit planter ses racines sur une réalité.
*La richesse ne consiste pas à détenir de l'argent,
pas plus que la taille herculéenne ne prouve qu'on est vaillant.
Ne méprise pas la fleurette solitaire: elle dénonce le printemps.
*Pour mériter un bon ami, il faut savoir posséder les qualités qu'on réclame de lui.
*Nos pères ont mangé tous les raisins verts et les dents de leurs fils en ont été agacées.
*On a coutume de trouver belle l'année qui s'achève.
*Pour conquérir une reine, il faut savoir donner son cur.
*Une langue trop longue est un bâton menaçant sur nos têtes.
*Un bon chanteur est capable de chanter alors même que la demeure croule.
*Quand la mort t'offrira sa coupe: porte sans regrets cette coupe à tes lèvres.
Il n'y a que le temps pour te séparer de ceux que tu quittes.
L'ingrat est la première victime de son ingratitude.
*L'âme vagabonde ne connaîtra jamais la douceur de la solitude.
*La solitude est le nid des pensées.
*Le sourd-muet a ses plaisirs.
*L'aveugle a ses consolations.
*Pour bien aimer, il faut comprendre.
*C'est en estimant son ennemi qu'on se montre digne de le combattre.
*Les ténèbres parfois nous masquent le soleil: il brille quand même.
*Si Dieu exauçait la prière des chiens, il ferait pleuvoir des os.
*La volonté d'un sot souvent consacre un mérite.
*Chacun de nous a la liberté de se taire, le mensonge est donc sans excuse!
*Quand les chevaux se donnent des coups de pied, c'est la tête de l'âne qui écope.
*Les grands hurlent, les petits tremblent, car ils paient les fureurs des grands.
*Ne décrète pas que les étoiles sont mortes,
lorsque les nuages s'amoncellent sur ta tête.
Le succès ou la défaite dépendent souvent d'un menu détail.
*Le prêtre juge les gens sur leurs actes. Il se juge sur ses mots.
*Qui mange pour deux doit travailler pour trois.
*Nos soucis parfois sont nos oeuvres.
Il faut savoir s'en délivrer.
L'air est peuplé d'aigles rapaces, mais le moineau a le droit de vivre.
*S'il obtient toujours son pardon, le coupable ne s'amende pas.
*Mieux vaut se venger sans mépris que pardonner en méprisant.
*On ne fait pas têter un enfant qui ne demande rien.
*Le lion a ses qualités.
Le renard a les siennes.
Demander est honteux.
Refuser est deux fois honteux.
L'argent confère de la valeur aux médiocres,
mais seulement aux yeux des médiocres.
La victoire est à celui qui combat une seconde de plus.
*Nous savons que Dieu nous pardonnera,
aussi n'hésitons-nous pas à retomber dans l'erreur.
Un étranger qui parle ma langue m'est plus cher qu'un compatriote qui l'ignore.
*Nous aimons l'homme qui nous ressemble,
et la femme qui ne nous ressemble en rien.
L'humanité commence par l'amour et finit par la haine.
*C'est entendu, on meurt, mais pourquoi agoniser?
*J'accepte la mort, non la vieillesse.
*Notre espoir est démesuré, il s'étend au-delà du tombeau.
*Fin