La peine capitale est prononcée facilement en Iran, notamment pour adultère, homosexualité, apostasie. En juillet, reconnus coupables d'"espionnage", deux journalistes kurdes iraniens, Adnan Hassapour et Abdolvahed Bohimar, ont appris leur condamnation à mort en lisant le journal de la prison. Ils n'avaient pas eu le droit d'assister à leur procès.
Après cinq ans de suspension, les exécutions publiques ont repris. Deux jeunes gens, coupables d'assassinat, ont été pendus le 2 août au centre de Téhéran. L'un d'eux, Majid Kavoosifar, souriait à la foule. Sa photo a été publiée dans le monde entier.
A la Bastille, une pancarte précisait que l'Iran est un des derniers Etats à condamner à mort des mineurs. Le 16 septembre, deux adolescents l'ont été pour "viol". La République islamique a pourtant ratifié, en 1975 et 1994, le Pacte international sur les droits civils et politiques et la Convention sur les droits de l'enfant, interdisant cette sanction pour les moins de 18 ans.
Selon Amnesty International, en 2006, 91 % des exécutions ont eu lieu en Chine, aux Etats-Unis, en Iran, Irak, Pakistan, Soudan.