Les partis kurdes et arabes de la région de Kirkouk (nord) sont tombés d'accord sur une division du pouvoir dans cette zone riche en pétrole.
Cet accord pourrait ouvrir la voie à un référendum sur le rattachement de la province au Kurdistan irakien. Selon Rakan Said Al-Joubouri, membre arabe du conseil provincial, il donne aussi à sa communauté une meilleure représentation dans les instances qui devraient être mises en place après de nouvelles élections locales.
"Pour la première fois, la charge de gouverneur adjoint et celle de chef adjoint du conseil judiciaire nous seront attribuées", a-t-il déclaré à la presse. "Les fonctions seront distribuées également à hauteur de 32% entre les Kurdes, les Arabes et les Turcomans. Les autres 4% restants seront attribués aux minorités", comme les Chaldéens et les Arméniens. "Nous espérons que les Turcomans participeront", a ajouté M. Al-Joubouri. .
Mais cette communauté, troisième composante ethnique de la région, n'a pas approuvé l'accord. Pour le moment, le conseil régional qui compte 41 membres est dominé avec 26 sièges par les deux partis kurdes : L'Union patriotique kurde (UPK), et le Parti démocratique du Kurdistan (PDK) de Massoud Barzani, président de la région du Kurdistan.