Nouvelle flambée de violence en Turquie. Un attentat a frappé la ville de Diyarbakir, dans le sud-est du pays à majorité kurde, jeudi.
Une voiture piégée a explosé au passage d'un convoi de soldats et un incendie s'est déclaré. Le bilan provisoire est de 5 morts et 70 blessés, dont une trentaine militaires.
L'attentat n'a pas été revendiqué.
Les autorités turques sont convaincues que les rebelles séparatistes kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) seraient à l'origine de cette tragédie. Le PKK avait déjà fait des menaces de représailles à la suite des bombardements de l'armée turque sur des positions de la rébellion kurde, dans le nord de l'Irak.
Réactions unanimes
L'ambassadeur des États-Unis à Ankara et le premier ministre turque Recep Tayyip Erdogan ont vivement condamné cet acte terroriste. Le chef du gouvernement turque a déclaré que « [...] ce type d'événements n'infléchira pas notre détermination à combattre le terrorisme à la fois dans le pays et à l'extérieur . »