Amed
Newroz, le Nouvel an kurde et iranien, a été fêté les 20 et 21 mars partout au Kurdistan avec des rassemblements festifs.
Les festivités les plus marquantes ont eu lieu à Diyarbekir (Amed), capitale politico-culturelle du Kurdistan de Turquie, avec un rassemblement en plein air de près d’un million de personnes sous la haute surveillance militaire turque ; à Van (30.000 personnes) ; à Batman (100.000 personnes) et à Akreh, au Kurdistan irakien, avec une impressionnante marche aux flambeaux à la tombée de la nuit de plusieurs milliers de personnes.
Dans toutes les autres villes et localités du Kurdistan le nouvel an a été célébré dans un esprit à la fois festif et combatif. Car Newroz n’est pas qu’une fête traditionnelle de l’année nouvelle qui commence avec le Printemps. C’est aussi et surtout un moment marquant de la résistance populaire contre la tyrannie et les injustices, le renouveau du combat pour la liberté.
Cette fête n’a pu être célébrée dans les territoires kurdes syriens sous occupation turque (Afrin, Girê Spî, Serê Kaniyê) livrés aux milices djihadistes qui prétendent y appliquer la chari’a et qui procèdent à un nettoyage ethnique systématique.
Newroz a été également célébré par les communautés kurdes à travers le monde de Vancouver à Tokyo, d’Oslo à Sydney en passant par New York, Paris, Berlin, Washington Stockholm, Bruxelles, Cologne, Vienne, Istanbul, Beyrouth, Alma Ata.
A Paris, après un rassemblement en plein air place Stalingrad le 20 mars, une fête a été organisée le 21 mars à la mairie du 10ème arrondissement à l’initiative de l’Institut kurde avec la participation de plusieurs centaines de Kurdes de tout âge, originaires de toutes les régions du Kurdistan ainsi que des élus parisiens et des amis du peuple kurde.