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Syrie: Assad assiste à la prière de l'Aïd al-Adha à Alep


Samedi 9 juillet 2022 à 10h08

Damas, 9 juil 2022 (AFP) — Le président syrien Bachar al-Assad a pris part samedi à la prière de l'Aïd al-Adha, au premier jour de cette grande fête musulmane, dans une mosquée de la ville d'Alep, ancien bastion rebelle dans le nord du pays, a indiqué l'agence officielle Sana.

M. Assad se trouve à Alep, deuxième ville de Syrie et capitale économique, depuis vendredi. Il s'agit de sa première visite dans cette ville depuis le déclenchement de la guerre en 2011.

Alep a été à partir de 2012 le théâtre de combats acharnés entre les forces gouvernementales d'une part et les factions rebelles et le groupe Etat islamique (EI) d'autre part. La ville a finalement été reprise par le régime en 2016, avec l'aide cruciale de la Russie qui est intervenue militairement.

"M. Assad a assisté à la prière de l'Aïd al-Adha dans la mosquée Abdallah Ben Abbas", a indiqué l'agence Sana, relayant les voeux du président syrien à la population et aux militaires à l'occasion de la fête dite du Sacrifice.

L'agence a également diffusé des images montrant M. Assad s'offrant un bain de foule, entouré de religieux et de fidèles qui cherchaient à lui serrer la main après la prière.

Vendredi, M. Assad et sa famille se sont rendus dans la mosquée historique des Omeyyades d'Alep et se sont promenés dans les souks de la vieille ville.

Le même jour, le président syrien a visité la centrale électrique d'Alep, dans l'est de la province éponyme, et a assisté à la réouverture d'une station de pompage d'eau, deux infrastructures qui avaient été détruites lors du conflit.

La guerre en Syrie a fait depuis 2011 environ 500.000 morts, dévasté les infrastructures du pays et déplacé des millions de personnes.

La bataille pour le contrôle de la ville d'Alep est considérée comme la victoire la plus importante des forces gouvernementales et le plus grand revers des factions de l'opposition qui contrôlaient les quartiers est de la ville.

Le régime n'a toutefois pas repris l'ensemble de la province, la bande frontalière avec la Turquie étant contrôlée par les Forces démocratiques syriennes, dominées par les Kurdes, d'un côté et les factions syriennes soutenues par Ankara de l'autre.

Les informations ci-dessus de l'AFP n'engagent pas la responsabilité de l'Institut kurde de Paris.