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Irak: trois membres des forces de sécurité tués dans une explosion dans le nord


Dimanche 17 novembre 2024 à 11h49

Bagdad, 17 nov 2024 (AFP) — Trois membres des forces de sécurité irakiennes ont été tués et trois autres blessés dimanche par un engin explosif dans la province irakienne de Salaheddine (nord), ont indiqué à l'AFP un responsable local et une source de sécurité.

L'Irak a proclamé sa "victoire" contre le groupe Etat islamique (EI) fin 2017, mais des cellules jihadistes restent actives dans le pays et continuent d'attaquer sporadiquement l'armée et la police, particulièrement dans les zones rurales et reculées.

Le commandant d'un régiment de l'armée, un autre officier et un membre des services de sécurité ont été tués dans la déflagration de l'engin, survenue dans le district de Touz-Khourmatou qui borde la province de Kirkouk, théâtre d'attaques djihadistes sporadiques, a déclaré à l'AFP Zulfiqar al-Bayati, le maire de Touz-Khourmatou.

Une source de sécurité a confirmé le bilan à l'AFP, précisant que les victimes se trouvaient dans un véhicule au moment de l'explosion qui n'a pas été revendiquée dans l'immédiat

Les personnes tuées étaient membres des Peshmerga, les forces militaires du Kurdistan autonome d'Irak, tandis que les blessés appartiennent à l'armée irakienne, a-t-elle précisé.

Le ministère irakien de la Défense a rendu hommage aux trois militaires "tombés en martyrs (...) alors qu'ils accomplissaient leur devoir".

Après sa montée en puissance fulgurante en 2014 et la conquête de vastes territoires en Irak et en Syrie, l'EI a vu son "califat" autoproclamé s'écrouler moins de trois ans plus tard sous le coup d'offensives successives dans ces deux pays.

Selon un rapport d'expertise de l'ONU sur l'EI, publié en juillet, le nombre actuel de jihadistes en Irak et en Syrie est "de l'ordre de 1.500 à 3.000 combattants".

En Irak, les "activités" de l'EI restent "largement contenues", souligne le rapport, tout en précisant que le groupe "reste capable de mener des attaques sporadiques et percutantes

Les informations ci-dessus de l'AFP n'engagent pas la responsabilité de l'Institut kurde de Paris.