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Le chef de la diplomatie française en visite en Irak pour la première fois


Mercredi 23 avril 2025 à 09h03

Bagdad, 23 avr 2025 (AFP) — Le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot a entamé mercredi en Irak une tournée régionale qui le conduira également en Arabie saoudite et au Koweït, pour relancer le processus vers une solution à deux Etats dans le conflit israélo-palestinien.

Cette tournée intervient alors que Paris co-organise en juin avec Ryad une "conférence internationale pour la mise en oeuvre de la solution à deux États".

Dans la capitale irakienne Bagdad le ministre français rencontrera son homologue Fouad Hussein avant de s'entretenir avec le Premier ministre Mohamed Chia al-Soudani. Il se rendra au Kurdistan (nord) où il sera reçu par les dirigeants de la région autonome.

La visite vient affirmer "l'attachement de la France à la stabilité de l'Irak et à son rôle de pôle d'équilibre régional", selon un communiqué de la diplomatie française.

Elle permettra également de "réaffirmer l'engagement de la France à poursuivre la lutte contre Daech (groupe Etat islamique, ndlr), dans un contexte de transition dans la Syrie voisine et de repositionnement du dispositif américain", selon le texte.

Après la mise en déroute de l'EI en 2017, l'Irak a récemment dévoilé un calendrier de retrait des troupes de la coalition internationale de son territoire. Ce dispositif sera remplacé par des partenariats bilatéraux engagés avec chaque pays membre de cette alliance militaire antijihadistes.

Outre la coopération économique, la France, qui fait partie de cette coalition internationale, entretient également un partenariat militaire avec les autorités irakiennes.

Concernant le conflit israélo-palestinien, "cette tournée permettra de préparer la conférence internationale pour la mise en oeuvre de la solution à deux États que la France co-organisera avec l'Arabie Saoudite en juin et la Conférence de Bagdad III pour la stabilité de la région", selon le Quai d'Orsay.

Les informations ci-dessus de l'AFP n'engagent pas la responsabilité de l'Institut kurde de Paris.