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Le chef de la diplomatie turque rencontre des représentants de l'opposition syrienne


Jeudi 8 août 2024 à 18h10

Ankara, 8 août 2024 (AFP) — Le ministre turc des Affaires étrangères a reçu jeudi à Ankara des représentants des principales organisations de l'opposition syrienne alors que le président turc a affirmé debut juillet son souhait d'inviter son homologue syrien Bachar al-Assad en Turquie en geste de réconciliation.

Le président de la coalition nationale syrienne Hadi Al Bahra, le président de la Commission syrienne de négociation Bader Jamous et le président du gouvernement intérimaire syrien Abdurrahman Mustafa ont été reçus par Hakan Fidan.

"Des points de vue ont été échangés sur les développements actuels du conflit syrien et le soutien de notre pays à des efforts de dialogue et de négociation significatifs et réalistes qui ouvriront la voie à une solution politique globale en Syrie sur la base de la résolution 2254 du Conseil de sécurité de l'ONU", a affirmé le ministère dans un communiqué.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé début juillet qu'il pouvait inviter "à tout moment" son homologue syrien Bachar al-Assad en Turquie, un geste de réconciliation après la rupture entre Ankara et Damas entraînée par le début de la guerre en Syrie en 2011.

La Turquie avait au départ l'intention de renverser le régime de Bachar al-Assad, lorsque le conflit syrien a éclaté avec la répression violente de manifestants pacifiques en 2011.

Toutefois, après avoir soutenu différents groupes d'insurgés, Ankara s'est plus tard montrée plus disposée à empêcher les forces kurdes de contrôler des zones dans le nord de la Syrie.

M. Erdogan a fait savoir depuis longtemps qu'il pourrait reconsidérer ses relations avec M. Assad.

La Turquie accueille quelque 3,2 millions de réfugiés syriens selon l'ONU sur une population de 85 millions d'habitants.

Le sort des réfugiés syriens revient régulièrement dans le débat politique turc, des opposants au président Erdogan promettant de les renvoyer en Syrie.

Les informations ci-dessus de l'AFP n'engagent pas la responsabilité de l'Institut kurde de Paris.