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Possibles conséquences régionales des tensions à Kirkouk (Gül)


Dimanche 4 mars 2007 à 15h51

LE CAIRE, 4 mars 2007 (AFP) — Les tensions ethniques dans la cité pétrolière de Kirkouk, dans le nord de l'Irak, pourraient avoir un "effet négatif" dans la région, a averti dimanche au Caire le chef de la diplomatie turque, Abdullah Gül.

"Les développements à Kirkouk pourraient avoir un effet négatif sur la région, alors qu'une réconciliation dans cette ville aurait des répercussions positives", a dit M. Gül, devant une réunion des ministres Arabes des Affaires étrangères.

Le ministre a lancé un appel à la "préservation de l'unité de l'Irak, parce qu'un Irak divisé provoquerait une onde de choc à travers la région".

Kirkouk, ville pétrolière où cohabitent des Arabes, sunnites, chiites et chrétiens, des Kurdes et des Turcomans de souche turque, est revendiquée par les Kurdes qui veulent la rattacher à leur région autonome du Kurdistan dans le nord irakien.

Depuis la chute du régime de Saddam Hussein en 2003, les violences interethniques y sont fréquentes.

L'avertissement du ministre turc a été repris à son compte par le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, qui a plaidé en faveur de "la préservation de l'unité de l'Irak et le rejet de sa division".

Les informations ci-dessus de l'AFP n'engagent pas la responsabilité de l'Institut kurde de Paris.