"Nous allons résoudre tous les problèmes avec plus de démocratie, plus de droits civils et plus de prospérité", a-t-il ajouté.
Le Premier ministre s'efforçait de rassurer la population locale quant aux retombées que pourraient avoir la récente recrudescence des opérations armées menées par le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), accusé d'attaques contre des cibles militaires et civiles, sur le processus de résolution démocratique de la question kurde.
Dans un effort pour intégrer l'Union européenne, Ankara a mis fin à 15 ans d'état d'urgence dans le sud-est, autorisé la diffusion de programmes en kurde sur les chaînes publiques de radio et de télévision et permis l'ouverture d'instituts privés d'enseignement du kurde.
Le conflit entre les forces de sécurité et le PKK a fait quelque 37.000 morts et ravagé les structures économiques de la région depuis 1984, date du début de l'insurrection des rebelles kurdes.
Le PKK, considéré comme une organisation terroriste par la Turquie, les Etats-Unis et l'UE, avait mis fin en juin 2004 à un cessez-le-feu décrété unilatéralement cinq ans plus tôt, mais a à nouveau accru ses activités depuis le début du printemps.