Cette dernière a mené une action ciblée avec des hélicoptères et des tirs d'artillerie contre un groupe d'une cinquantaine de rebelles. L'état-major turc affirme avoir infligé de lourdes pertes au PKK, ce que dément le groupe armé.
Abdullah Gül a rappelé que les députés turcs avaient donné leur feu vert en octobre à ce type d'opérations. Le président turc a également réaffirmé qu'elles se poursuivront si nécessaire.
Il semble être soutenu par une large partie de son opinion publique à l'image de ce stambouliote : "Je pense que ces opérations doivent continuer. Nous en avons assez et cette zone doit être sécurisée car nous avons perdu beaucoup de vies et nous sommes toujours en deuil".
Cette opération turque est démentie par le gouvernement nord-irakien et dénoncée par ce kurde : "Nous condamnons fermement cette incursion turque au Kurdistan irakien. Nous peuple kurde, nous n'acceptons pas cette ingérence et nous allons demander au Conseil de sécurité des Nations Unies de condamner la Turquie pour cet acte". Ankara affirme avoir utilisé des renseignements fournis en temps réel par Washington.