Les communistes de la liste de l'Union du peuple obtiennent 2 sièges, à égalité avec celle du Groupe islamique du Kurdistan et de l'Organisation de l'action islamique en Irak - Direction centrale (chiite).
L'Alliance nationale démocratique d'Abed Fayçal Ahmed, la Liste nationale de Mésopotamie (chrétienne) et celle du Mouvement de réconciliation et de libération, du sunnite Michaane al-Joubouri, obtiennent chacune un siège.
La cérémonie de validation des résultats a été présidée par le président de la Commission électorale, Abdel Hussein al-Hindaoui, qui a qualifié les élections d'"historiques" et remercié les électeurs et toutes les parties ayant aidé à la tenue du premier scrutin multipartite depuis plus de 50 ans dans le pays.
Le nouveau Parlement aura pour principale tâche de rédiger une Constitution permanente et de préparer les élections générales prévues en décembre 2005.
Carlos Valenzuela, conseiller en chef des Nations unies pour les élections, a félicité la Commission électorale, le gouvernement et le peuple irakiens pour la tenue de ces élections.
"Vous avez fait de ce processus un succès immense (...) Les élections n'ont pas été parfaites. Elles n'ont jamais été destinées à l'être mais elles ont été extrêmement réussies", a-t-il déclaré.
Le vice-président sortant, le chiite Ibrahim Jaafari, pressenti par la liste victorieuse pour devenir le prochain Premier ministre, le secrétaire d'Etat à la sécurité nationale Qassem Daoud, un chiite, et le chef de la liste des Cadres et élites, Fathallah Ghazi Ismaïl, étaient notamment présents à la cérémonie.
"L'important n'est pas (de savoir) qui deviendra Premier ministre mais que fera (cette personne) pour le pays", a déclaré aux journaliste M. Jaafari, chef du parti chiite Dawa, l'une des principales composantes de la liste de l'Alliance unifiée irakienne, qui avait reçu la bénédiction du grand ayatollah Ali Sistani.
"Notre société, notre pays ont besoin d'efficacité, de quelqu'un qui puisse (rétablir) les choses les plus importantes: la sécurité et les services", a-t-il ajouté, affirmant qu'il coopérerait avec quiconque serait le prochain chef du gouvernement.
Les résultats avaient été publiés dimanche et la Commission avait donné trois jours aux partis et aux candidats pour présenter des plaintes ou recours contre le scrutin.
Un responsable de la Commission, Adel al-Lami, a fait état de 48 plaintes déposées, mais son collègue Farid Ayar a indiqué à l'AFP qu'aucune plainte n'avait porté cet organisme indépendant à modifier les résultats.