Les deux pays se sont engagés à "empêcher les activités d'organisations terroristes et principalement du PKK", a indiqué le ministre turc, qui a signé cet accord avec son homologue irakien, Jawad Al-Bolani, en visite dans la capitale turque. La partie turque n'a pas obtenu gain de cause sur l'une de ses principales revendications : l'autorisation pour les troupes turques de franchir la frontière afin de pourchasser les rebelles.
Ankara estime que des milliers de rebelles du PKK, tolérés ou soutenus par les Kurdes d'Irak, alliés des Etats-Unis, utilisent le nord de ce pays comme base arrière pour lancer des opérations dans le sud-est de la Turquie. Les deux pays s'engagent en revanche à prendre toutes les mesures nécessaires, notamment en matière de renseignement, pour combattre la guérilla du PKK et d'autres groupes armés.
Le PKK est considéré comme une organisation terroriste par la Turquie, les Etats-Unis et l'Union européenne.