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Le 23 novembre, le Premier ministre turc a présenté ses excuses au peuple kurde. Mais dans le même temps, il n'entend pas "baisser les armes" face au mouvement terroriste kurde, le PKK.
En présentant, le 23 novembre, ses "excuses" pour la répression sanglante par l'armée turque d'un soulèvement kurde dans les années 1937-1938 - un épisode longtemps tabou -, le Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, allume un contre-feu.
Car, dans le même temps, il affirme qu'il n'est pas question de "baisser les armes face au PKK", mouvement terroriste kurde, et multiplie les interpellations d'élus et d'intellectuels kurdes. Une manière de mettre en garde les militants tentés par une collusion avec le régime syrien aux abois.