Drapeau du Kurdistan
Les rebelles du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) ont annoncé un cessez-le-feu conditionnel contre les forces turques jusqu'au 20 septembre, sous réserve que la Turquie arrête les opérations militaires, relâche quelque 1.700 prisonniers politiques et entame un processus de paix politique.
(Reuters/Wolfgang Rattay)
Reuters/Lexpress.fr
Les rebelles du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) ont annoncé un cessez-le-feu conditionnel contre les forces turques jusqu'au 20 septembre, a déclaré vendredi un responsable du PKK.
Un cessez-le-feu est possible si la Turquie arrête les opérations militaires, relâche quelque 1.700 prisonniers politiques et entame un processus de paix politique, a dit le responsable, Bozan Tekin, à des journalistes dans les monts
Qandil, en Irak, près de la frontière turque.
Cette annonce intervient quelques jours après le sabotage en Turquie de l'oléoduc Kirkouk-Ceyhan, imputé par les autorités turques à des éléments du PKK.
Plus de 40.000 personnes, kurdes pour la plupart, ont été tuées depuis que le
PKK a pris les armes contre la Turquie, en 1984, pour réclamer une patrie indépendante. Les rebelles affirment maintenant qu'ils veulent davantage de droits et l'autonomie pour les quelque 15 millions de Kurdes de Turquie.
Les activistes avaient rompu en juin un cessez-le-feu unilatéral en vigueur depuis quatorze mois.
Plus de 100 militaires ont été tués depuis mars, ce qui dépasse déjà le bilan de l'ensemble de l'année 2009.
Chamal Akraoui, Nicole Dupont pour le service français