"Nos amis américains sont venus pour libérer notre pays", a-t-il dit.
M. Talabani a estimé que les Irakiens seront en mesure d'avoir leur propre armée "d'ici deux ans".
Mais, a-t-il ajouté, le retrait américain ne dépend pas seulement de la formation d'une nouvelle armée irakienne. Un des facteurs du retrait, a-t-il dit, "est de mettre l'Irak à l'abri du terrorisme".
Beaucoup de terroristes "viennent de l'étranger", a estimé M. Talabani. Il s'agit de "fondamentalistes très réactionnaires qui sont contre une grande majorité d'Irakiens", a-t-il ajouté.
Il a affirmé que le Jordanien Abou Moussab al-Zarqaoui, chef du réseau terroriste Al-Qaïda en Irak, était "l'un des principaux criminels" que l'Irak doit affronter. Mais, a-t-il souligné, "si nous avons pu capturer Saddam Hussein, un jour nous capturerons (Zarqaoui) et les autres criminels qui se cachent".
A propos de l'ancien président, M. Talabani a dit que "Saddam Hussein sera jugé après la formation du nouveau gouvernement". "Je ne peux pas dire exactement quand son procès commencera mais ce sera une des tâches du nouveau gouvernement", a-t-il dit.
M. Talabani a également plaidé pour l'unité de l'Irak en jugeant que l'indépendance du Kurdistan n'était "pas réaliste".