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Discussion avec la journaliste Hala Kodmani, Farouk Mardam-bey, conseiller culturel à l’Institut du monde arabe et Hamit Bozarslan, historien

Deraa, Homs, Lattaquié, Banias, Josr al Choghour et hier Deir Ezzor.

Tel que décrit par les quelques témoignages, le scenario est toujours le même :

D’abord, les ténèbres tombent sur les toîts des maisons.

Coupure de l’électricité, de l’eau, des communications : la ville est isolée du reste du monde, elle attend.

Puis les blindés se positionnent,

les snipers s’agenouillent aux fenêtres, les habitants savent qu’ils ne peuvent plus sortir… C’est là qu’interviennent les Moukhabarat, les services de renseignement… Ils investissent les maisons et emmènent avec les opposants repérés sur YouTube, ou sur leurs lignes de téléphone.

Depuis le 15 mars dernier, et depuis ce discours de Bachar al-assad 15 jours plus tard, les associations de défense des droits de l’homme ont compté plus de 2 000 victimes de la répression…

Ce soir, le régime syrien apparaît de plus en plus isolé. Arabie Saoudite, Koweit, Bahreïn : pays arabes et monarchies du Golfe prennent leurs distances… Cela suffira-t-il à un départ du président al-Assad, et à une transition politique ?

Invités :
Hala Kodmani, journaliste
Hamit Bozarslan
Farouk Mardam-Bey, éditeur