Ce dernier, Raouf Abdel-Rahmane, nommé après la démission du juge Rizgar Amine accusé de laxisme par les autorités, a expulsé l'un des coaccusés, Barzane al Tikriti, quelques minutes après le début de l'audience, la huitième du procès.
En signe de protestation, les avocats de la défense ont bruyamment quitté la salle, suivis quelques instants plus tard de Saddam Hussein lui-même et de deux autres coaccusés.
Le procès, marqué par de multiples incidents depuis son ouverture le 19 octobre, a enfin été ajourné à mercredi ou jeudi mais les avocats de la défense ont menacé de boycotter les prochaines audiences, en l'absence d'excuses du président.
Ils ont en outre réclamé la délocalisation du procès à l'étranger afin d'en garantir l'équité, également mise en cause par des organisations de défense des droits de l'homme.