"On s'attend à ce que l'Assemblée annonce sa position sur le projet", a-t-il ajouté, en soulignant que les députés des trois provinces du nord, Erbil, Dohouk et Souleimaniyah, ont estimé de leur devoir de le faire.
Le texte a été remis lundi soir au Parlement national de Bagdad, à dix minutes du délai de son enregistrement. Trois points de divergence persistent et les dirigeants irakiens auront trois jours pour tenter de les aplanir.
Ces divergences portent sur le fédéralisme, défendu par les Kurdes et les chiites et rejeté par le sunnites, la mention, dans le texte, du parti Baas du président déchu Saddam Hussein et le partage du pouvoir entre le président, le Premier ministre et le chef du Parlement, fonctions assumées actuellement par un Kurde, un chiite et un sunnite.
Le Parlement kurde de 111 membres a été élu en même temps que le Parlement national, le 30 janvier dernier. Il est dominé par les deux grandes formations du nord du pays, le Parti démocratique du Kurdistan (PDK) de Massoud Barzani, président de la région autonome et de l'Union patriotique du Kurdistandu chef de l'Etat irakien Jalal Talabani.