tags: N° 2 | septembre-octobre 1983
C'est la rentrée. Les mois d'été n'ont pas été à proprement parler des vacances. L'Institut n'a pas fermé, et le travail n'a pas manqué : traductions, rédaction des deux revues qui paraîtront à l'automne, préparation d'un montage audiovisuel et des expositions de peinture et de photos, repiquage de cassettes, mise au point du programme des cours et des activités culturelles...
HÊVÎ (HIWA), ce qui signifié « ESPOIR », est une revue culturelle générale, rédigée en Kurmanci, Sorani et Zaza.
Son but : diffuser dans le public kurde les œuvres, le plus souvent inédites, des écrivains kurdes, en particulier des exilés. L'accueil fait à ce projet par la diaspora kurde démontre, si besoin était, la nécessité d'une telle revue.
Au sommaire du premier numéro :
En Kurmanci
HÊVÎ paraîtra en octobre. Son prix de vente est fixé à 40 francs.
- STUDIA KURDICA (Etudes kurdes): sera publiée en arabe et en persan. Son comité de patronage comprend, notamment : Ibrahim AHMAD, romancier et critique littéraire, Samih AL-QASSEM, poète, Hadi ALAWI, historien, Hanna BATATU, professeur à l'Université de Georgetown, U.S.A., Joyce BLAU, professeur de kurde à l'Institut National des Langues et Civilisations Orientales à Paris, Gérard CHALIAND, écrivain, Jean-Paul CHARNAY, professeur à la Sorbonne, Cosro CHAKERI, historien, Charles-Henri de FOUCHECOUR, professeur de persan à l'Institut National des Langues et Civilisations Orientales, Marion FAROUK-SLUGLETT, professeur à la Durham University, Grande-Bretagne, Yilmaz GUNEY, cinéaste, Frederik HALLIDAY, auteur de « Dictatorship and development in Iran », Ordikhan CELIL, professeur à l'Institut d'Orientalisme de Léningrad, Qanat KURDOEV, directeur d'études à l'Institut d'Orientalisme de Léningrad, Homa NATEGH, historienne, Baqir MUMINI, historien, Jean-Paul PRADIER, auteur de « Les Kurdes : une révolution silencieuse », Nasser PAKDAMAN, économiste, Maxime RODINSON, orientaliste, directeur d'études à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes, à Paris, Gholam-Hussein SA'IDI, écrivain, Peter SLUGLETT, historien, Joe STORK, éditeur, Pierre VIDAL-NAQUET, écrivain, professeur à la Sorbonne, Paul VIEILLE, sociologue, Tawfiq WAHBY, linguiste, Sami ZUBAIDA, professeur au Birkbeck College, Londres.
STUDIA KURDICA paraîtra également en octobre.
Au sommaire du premier numéro :
Prix de vente : 40 francs.
L'un des objectifs les plus importants de l'Institut est de rassembler un fonds aussi complet que possible de toutes les publications concernant les Kurdes, livres, articles de journaux et de revues, enregistrements sonores, photographies, films.
En cours :
VISITES, TÉMOIGNAGES DE SOLIDARITÉ
L'Institut Kurde a reçu cet été de nombreuses visites de Kurdes tout d'abord, étudiants, stagiaires, artistes, écrivains, venus d'Italie, de Suède, d'Allemagne, de Grande-Bretagne, mais aussi de journalistes, de chercheurs, de sympathisants. Notamment Madame Melike DEMIRAG, l'actrice de cinéma qui a joué le rôle de Bérivan dans « Le Troupeau » et la chanteuse turque TOULAY. Des lettres de soutien et d'amitié de la communauté kurde nous sont parvenues, en particulier du KOMELA KURDÊ AUSTRALIA (Association Kurde d'Australie), d'une Association kurde de San Francisco : AZADI KURDISTAN HUMANE FOUNDATION. DELEGATION DE CHERCHEURS DE CHINE POPULAIRE
Une délégation de l'Académie des Sciences Sociales de la République Populaire de Chine a été reçue au siège de l'Institut le 23 septembre. Elle était composée du professeur LIU JING, directeur adjoint de l'Institut de l'Asie de l'Ouest et de l'Afrique et de M. MA WEIZHANG, chercheur au Département des Affaires Etrangères de l'Académie des Sciences Sociales de Chine. Ils se sont enquis des travaux de recherche menés dans le cadre de notre Institut, notamment dans, le domaine de l'histoire. Ils nous ont appris que dans leur Institut trois chercheurs se spécialisaient dans l'histoire kurde. Plusieurs propositions de coopération ont été examinées. De part et d'autre, le vœu a été émis de poursuivre et de développer les échanges entre les deux organismes. |
Elle se tiendra, ainsi qu’il avait été annoncé, du 3 au 26 novembre, dans les locaux de l'Institut Kurde à Paris.
Cours de français : du lundi au vendredi, de 9h. à 13h. ; les lundi, mercredi et vendredi, de 19h.30 à 21h.
Cours de kurmancî : Pour débutants, le lundi de 18h. à 19h. 30 et le jeudi de 19h. à 20h. 30.
Niveau moyen, le mardi de 19h. à 20h.30 et le samedi de 18h. à 19h.30.
Cours de soranî : Les mardi et jeudi, de 18h. à 19h.
Cours de danse pour les adultes : le samedi de 11h. à 13h.
Cours d'instruments de musique : le vendredi, de 18h. à 19h.30.
Cours de musique pour les enfants : le samedi de 14h.30 à 17h.30
(mêmes horaires que l'atelier de femmes).
Le dimanche après-midi, l'Institut Kurde proposera une série de rencontres.
Dans ce cadre, le 2 octobre, Me Christian ROSTOKER, secrétaire-général adjoint de la Fédération Internationale des Droits de l'Homme, viendra raconter son récent voyage au Kurdistan d'Iran, tandis que le Dr. Florence VEBER, Présidente de l'organisation «Aide Médicale Internationale», présentera un film sur les missions menées par cette association au Kurdistan iranien.
Le dimanche 6 novembre, Georges DRION, journaliste et réalisateur français, viendra présenter le film qu'il a réalisé sur le Kurdistan d'Irak.
Le samedi 3 septembre, une quinzaine de femmes kurdes se sont réunies, pour tenter de mettre sur pied un groupe de discussion et de rencontre pour les femmes kurdes, dispersées dans la banlieue parisienne et souvent isolées, en particulier à cause des problèmes de langue et de garde d'enfants.
Une réunion hebdomadaire a été décidée, le samedi, de 14 heures à 17 heures. Un samedi sur deux, des cours de langue française, de kurde et de dactylographie seront organisés. L’autre samedi sera consacré à des travaux artisanaux. Plusieurs femmes se sont proposées pour enseigner la couture, la broderie et la dentelle, le tricot, la broderie avec des perles, et même la fabrication des tapis (si l'on trouve un local).
Enfin, un groupe d'«aide sociale», composé de 3 ou 4 femmes s'est constitué, pour aider les femmes dans leurs démarches, leurs problèmes de santé, etc.