Le 3 septembre, les Gardiens de la révolution annonçaient « la reprise des opérations contre les rebelles kurdes » dans la zone frontalière avec le Kurdistan irakien », notamment dans la région de Sardasht, sans préciser si l’armée iranienne avait, une fois de plus, violé la frontière. De leur côté, les responsables locaux du Kurdistan d'Irak confirmaient la reprise des bombardements iraniens, qui ont tué un berger et détruit plusieurs maisons.
Le 5 septembre, les mêmes Gardiens de la révolution affirmaient avoir tué 22 combattants du PJAK. Sans confirmer ni infirmer ce bilan, le PJAK (Parti pour une vie libre du Kurdistan) demandait le même jour un cessez-le-feu temporaire : « Nous avons pris l'initiative de proposer un cessez-le-feu pour un temps limité afin d'entamer des négociations avec la partie iranienne et régler les problèmes entre nous », a déclaré lundi à l'AFP par téléphone Sherzad Kamangar, porte-parole du PJAK. Sur le site du PJAK, un communiqué officiel du Parti indiquait que « si l'Iran n'acceptait pas ce cessez-le feu, il serait responsable de la réponse des combattants. Les derniers évènements démontrent que la guerre ne résoudra pas nos problèmes mais va plutôt les accroître. »
Le maire de la ville kurde de Soran, Karmanj Izzat, déclarait à l’AFP qu’à « 21H00 (18H00 GMT) hier (le 4 septembre), l'artillerie iranienne a bombardé plusieurs secteurs le long de la frontière dans la région de Sidakan causant la mort d'une femme, Hamin Sadiq, et blessant deux autres personnes ». Selon le maire les bombardements se poursuivaient le 5 septembre. Le 6 septembre, au lendemain de l’annonce du cessez-le-feu, le gouvernement iranien, par la voix des Gardiens de la révolution, a demandé des « clarifications » sur la nature et les conditions de cette trêve : « La proposition de cessez-le feu du groupe terroriste PJAK n'est pas claire, et le gouvernement de la région autonome du Kurdistan (d'Irak) qui fait office d'intermédiaire doit la clarifier le plus tôt possible. Dès que les conditions de ce cessez-le-feu auront été clarifiées, les Gardiens de la révolution annonceront leur décision" de l'accepter ou non. » Le communiqué des Gardiens de la révolution, publié sur leur site Web, Sepahnews, demandait notamment le retrait total des combattants du PJAK des les zones frontalières « afin de permettre le rétablissement complet de la sécurité aux frontières de la République islamique ».
L’explication de cette demande de cessez-le-feu peut être liée à la mort du commandant en chef adjoint du PJAK, Majid Kavian, alias Samakhou Saraldan, survenu le 3 septembre et annoncé le 7 par l’Iran. Né en 1982, Majid Kawiyan, membre du PJAK depuis 1999, aurait été tué dans un bombardement. La mort du second du PJAK a été ensuite confirmée par le mouvement kurde, parlant d’un éclat d’obus meurtrier qui aurait atteint Majid Kavian. Mais le cessez-le-feu a finalement été rejeté par l’Iran et loin d’arrêter leur offensive, les forces iraniennes ont témoigné de leur intention de poursuivre les combats, jusqu’à l’élimination du PJAK, élimination qui, selon eux, est sur le point d’être achevée. Le général Ahmad Reza Pourdastan a ainsi promis « dans les prochains jours une totale sécurité sera instaurée à la frontière. Ce groupe est désormais en situation de faiblesse et ses activités se sont considérablement réduites. » L'armée de terre des Gardiens de la révolution annonçait de son côté s’être emparée de « la principale base des terroristes dans les hauteurs de Jassoussan dans la région de Sardasht le long de la frontière » et que la zone occupée par le PJAK était sous contrôle. Mais un responsable du PJAK, Saeed Khan, a nié la teneur triomphaliste de ces communiqués : « Nous avons annoncé un cessez-le-feu et nous avons vu que des dangers planaient sur le Kurdistan irakien, nous avons donc évacué les zones. Cela ne signifie pas que nous ayons peur de l'Iran et nous sommes prêts à repousser toute attaque. Nous nous trouvons maintenant en territoire iranien » (source AFP). Le PJAK affirme également avoir tué 600 soldats iraniens.
Le repli du PJAk en territoire iranien est nié par l’Iran qui affirme, au contraire, que « les nombreuses et vigoureuses opérations des Gardiens de la révolution contre le groupe terroriste PJAK ont permis de nettoyer le nord-ouest du pays des contre-révolutionnaires et de prendre le contrôle de toute la ligne frontière. Lors de ces opérations, les groupes contre-révolutionnaires ont subi de lourdes pertes et ont été contraints de quitter le territoire iranien » a ainsi déclaré le général Mohammad-Taqi Ossanlou, un commandant des forces terrestres des Pasdaran.
Le président de la Région du Kurdistan, Massoud Barzanî, a, dès les premiers jours de l’attaque, appelé « le PKK et le PJAK à cesser leurs opérations militaires à partir de notre sol et à abandonner l'idée qu'ils ne peuvent obtenir leur droits que par les moyens militaires. Nous sommes avec les droits du peuple kurde mais pas par le biais de la lutte armée car cela n'aboutira pas. Nous encourageons le PKK et le PJAK à les obtenir de manière pacifique. » Au sujet des demandes répétées de la Turquie et de l’Iran d’envoyer des troupes de Peshmergas combattre leurs compatriotes, Massoud Barzanî a rejeté toute éventualité de guerre fratricide : « Deux pays nous demandent de contrôler notre frontière afin qu'il n'y ait pas de problème entre nous, mais nous avons peur d'envoyer des forces pour éviter une guerre entre Kurdes. C'est donc impossible d'envoyer des troupes. Nous essayons, avec le président Jalal Talabani, la Turquie, l'Iran, le PKK et le PJAK de trouver une solution pour mettre un terme à la guerre. »
Les attaques du PKK n’ont pas faibli après les accrochages sanglants qui avaient incité la Turquie à intervenir une fois de plus au Kurdistan d’Irak. Le 12 septembre, des attaques simultanées, notamment d’un commissariat de police et d’une caserne ont fait 5 victimes à Semdinli, dans la province de Hakkari, et une dizaine de blessés. Le gouverneur de Hakkari a fait état de 2 combattants kurdes tués dans les assauts, en indiquant qu’une « opération de représailles » était en cours.
Dès le lendemain, le ministre turc de l’Intérieur, Idris Naim Şahin a déclaré à la presse qu’une incursion terrestre pouvait succéder aux bombardements aériens, alors qu’une rencontre à Bagdad entre responsables irakiens, turcs et kurdes avait eu lieu récemment. Mais derrière les promesses de représailles et la « ligne guerrière » volontiers affichée par Ankara dès qu’il s’agit du PKK, la diffusion d’enregistrements sonores faisant état de rencontres secrètes en 2010, entre le gouvernement turc et le mouvement kurde, sans intermédiaire mais sous patronnage norvégien, a été largement commenté par la presse. Répondant aux journalistes, le président du Parlement de Turquie, Cemil Çiçek, qui était vice-premier ministre à l’époque, loin de nier, a pris en exemple la Grande-Bretagne et ses négociations avec l’IRA, ainsi que l’Espagne et ses rencontres avec l’ETA : « L'Etat turc et ses institutions font ce qu'ont fait des pays comme la Grande Bretagne ou l'Espagne concernant le terrorisme, c'est tout ».
Même si elles brisent un tabou en Turquie, celui d’une quelconque « reconnaissance » d’une force kurde avec laquelle il faut négocier, ces rencontres avouées, pour le moment, n’ont abouti qu’à un échec et depuis les élections parlementaires et l’emprisonnement de membres du BDP, la solution politique semble au point mort, ce qui se traduit par une recrudescence de la violence.
Le 22 septembre, une autre attaque, dans la province de Van, faisait deux morts du côté des forces turques, et trois blessés. Dans le même temps, à Diyarbakir, un tireur isolé, armé d’une kalachnikov, a fait feu sur des policiers en plein centre ville, en tuant un et blessant l’autre (il devait succomber à ses blessures peu de temps après), ainsi que deux passants. Le tireur ayant pris la fuite, il est difficile d’apprécier les raisons de son geste, ni même s’il s’agit de l’acte d’un déséquilibré ou d’un militant.
Mais l’attentat qui a fait le plus de bruit, le même jour, revendiqué cette fois par l’énigmatique groupe des « Faucons de la Liberté du Kurdistan » (TAK) qui semblent souvent agir en dehors de tout contrôle du PKK, a fait 3 morts et 15 blessés, dans le centre de la capitale turque cette fois, et non plus en terre kurde. Dans un mail adressé à l’agence de presse Firat News, pro-PKK, l’organisation affirme que cette attaque « n’est qu’un début et que d’autres suivront dans les villes turques ». Le 23 septembre, des avions turcs bombardaient une fois de plus la zone frontalière du Kurdistan d’Irak. Le porte-parole du PKK, Dozdar Hammo, déclarait à l’AFP que les bombardements, qui vise le mont Qandil, n’avaient fait aucun blessé.
L’exploitation des ressources en hydrocarbures au Kurdistan est un sujet de conflit permanent entre Bagdad et Erbil, l’Irak voulant imposer des décisions centralisées, la Région kurde défendant au contraire la libre gestion de ses propres richesses. Un nouveau projet de loi sur les hydrocarbures, approuvée par le gouvernement irakien le 28 août dernier, a déclenché de vives réactions du côté kurde et le président de la Région kurde a réclamé son retrait : « La présidence de la région du Kurdistan condamne cette manoeuvre et demande au conseil des ministres de retirer ce projet immédiatement car il est contraire à la Constitution. Nous appelons le président du Parlement à rejeter ce projet présenté par le gouvernement et à poursuivre le travail législatif (sur l'ancien projet de loi présenté en 2007) en prenant en considération les amendements de toutes les parties y compris les réserves de l'Alliance kurde. »
L’élaboration de cette loi et son adoption est un feuilleton à rebondissements interminable entre les deux gouvernements, et achoppe principalement sur les accords pétroliers que les Kurdes concluent de leur propre chef avec des groupes étrangers, ainsi que sur la répartition des coûts et des bénéfices de ces opérations. En mai dernier, un accord avait pu être trouvé sur la répartition, mais la volonté des Kurdes, plus enclins à faire preuve de souplesse sur le partage des recettes générées par l’exploitation des hydrocarbures, se fait déterminée lorsqu’il s’agit de garder le contrôle de leurs ressources, de leur exploitation et des contrats passés avec les compagnies étrangères.
Sur le terrain, les Irakiens ne peuvent guère imposer leur contrôle manu militari au Kurdistan. Le bras de fer se joue pour le moment sur le papier : les contrats passés avec le Kurdistan sans l’accord de Bagdad ne sont pas validés par le gouvernement central ce qui placent les sociétés étrangères devant un dilemme : passer outre l’approbation de l’Irak les expose à des mesures de rétorsion et de représailles en leur fermant la porte aux gisements du sud de l’Irak; d’un autre côté, la Région du Kurdistan est, actuellement, la seule région de l’Irak qui connaît une activité économique constante et prospère et qui attire les sociétés internationales. Le conflit se règle donc à coup de veto et d’interdictions mutuelles.
Le 11 septembre, le gouvernement irakien a même annoncé que le Kurdistan avait décidé de stopper toute exportation du pétrole extrait de son sol, alors que l’exploitation, un temps interrompu, avait redémarré en février dernier, et que la production, qui était de 135.000 barils par jour, devait atteindre, selon les objectifs kurdes, 200.000 barils. Cette reprise de l’exploitation en février mettait fin à un gel des exportations kurdes qui durait depuis octobre 2009, Erbil et Bagdad ne parvenant pas à s’entendre sur la rémunération des compagnies étrangères exploitantes.
Lors de cette reprise, en février, le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki avait accepté que son gouvernement avalise les contrats déjà passés par les Kurdes sans l’accord de Bagdad. Mais la loi approuvée le 28 août dernier est considérée par les Kurdes comme une énième tentative de reprendre le contrôle de l’exploitation des richesses du Kurdistan par un gouvernement central qui, tout au long de son histoire, s’est peu soucié du développement au Kurdistan. De plus, le climat de méfiance mutuelle et les tensions politiques avivées par le prochain retrait des troupes américaines n’offrent guère un terrain favorable à un accord.
Dans une déclaration faite à l’AFP le ministre irakien du Pétrole, Abdelkarim al-Luaybi affirmait : « Le gouvernement régional du Kurdistan a cessé aujourd'hui ses exportations pétrolières, sans fournir de motif. C'est une grande perte pour l'économie irakienne, ainsi que pour les peuples kurde et irakien en général. » Mais le Gouvernement régional du Kurdistan irakien a vite démenti, dans un communiqué, « avoir décidé de suspendre les exportations par l'oléoduc reliant l'Irak à la Turquie. Ce sont de sérieuses difficultés techniques rencontrées ces deux derniers jours par la Compagnie pétrolière du nord (NOC, public) qui ont causé l'interruption temporaire des exportations du Kurdistan et toute autre interprétation est fausse », a répondu le ministère des Ressources naturelles du gouvernement kurde, dans un communiqué. « Le gouvernement kurde reste attaché à l'accord intérimaire signé avec le gouvernement fédéral d'Irak sur l'exportation du pétrole à partir des champs pétroliers situés au Kurdistan jusqu'à ce qu'une solution définitive soit trouvée. »
En 1962, le gouvernement syrien avait décidé de procéder à un recensement de toute la population dans la province de Hassaké, sous prétexte de déterminer qui était entré 'illégalement' en Djezireh depuis 1945, en fait pour 'arabiser' le plus possible de terres frontalières. La province étant habitée par une large communauté de Kurdes, en majorité paysanne, beaucoup n’avaient aucun document à avancer pour prouver leur citoyenneté ou leur titre de propriété. Il faut noter que la Djezireh, du temps du Mandat français, avait accueilli nombre de réfugiés fuyant les massacres ottomans, Kurdes, Arméniens, syriaques, et même, dans les années 30, d'autres Syriaques fuyant les représailles après le départ des Anglais d'Irak. Mais seuls les Kurdes furent inquiétés et le recensement ne durant qu'une journée (beaucoup n'étaient même pas avertis), des centaines de milliers de Kurdes se retrouvèrent du jour au lendemain apatrides, tandis que les terres qui leur étaient confisquées revenaient à des colons arabes.
Ces Kurdes « sans papier » sont de deux sortes en Syrie : ceux inscrits lors du recensement de 1962 mais qui n'ont pu fournir assez de documents pour prouver leur citoyenneté sont considérés comme « étrangers » (ajnabi). Ils ont une pièce d'identité spéciale indiquant qu'ils ne sont pas syriens et font face à des restrictions dans leurs accès à l'éducation, l'emploi, le mariage ; les 'maktoumin' (non-enregistrés) n'ont pas du tout été recensés en 1962 et ont encore moins de droits que les premiers : ils ne peuvent obtenir aucun diplôme et sont souvent soumis à des restrictions concernant leur déplacement dans le pays et même dans leur propre province.
Le nombre total des Kurdes en Syrie est difficile à établir car ils ne sont pas officiellement dénombrés comme tels. Certains chercheurs estiment qu'ils forment 10% de la population syrienne. Parmi eux le nombre des Kurdes déchus de leur nationalité en 1962 pouvait être autour de 120 000 et l'ONU estime qu'ils pourraient être aujourd'hui autour de 300 000. On avance ainsi les chiffres de 140 000 'ajnabî' et 160 000 'maktoumin'.
Alors que l’année 2011 célèbre le 50ème anniversaire de la Convention visant à réduire le cas des apatrides, un reportage du journal kurde Rudaw revient sur le sort de ces Kurdes démunis de nationalité dont Bachar Al Assad s'est finalement décidé à réhabiliter certains dans leur citoyenneté au printemps dernier, sans que toute la question soit résolue. Comme il est indiqué dans l'article, l'octroi ou non de la citoyenneté fut tout à fait fantaisiste. Un Kurde interviewé explique ainsi que son « grand-père et ses enfants étaient nés en Syrie. Mais tandis que certains de ses frères et sœurs gardèrent leur nationalité, mon grand-père et deux autres de ses frères travaillaient aux champs, et n'en firent pas la demande. » Paradoxalement, le statut d'apatride est héréditaire via le père, mais pas les biens des apatrides eux-mêmes : « Alors que j'ai automatiquement hérité du statut d'apatride de mon père, je ne pourrai hériter de ses biens quand il mourra. Nos terres ont déjà été confisquées et remises à des colons arabes. Le gouvernement syrien critique les Israéliens au Sud, mais ils font la même chose au Nord. » Être apatride ferme aussi la voie à beaucoup d'emplois, alors que la Syrie connaît une grave récession : « Même si j'ai eu assez de chance pour entrer à l'université grâce au directeur du collège, mes études ne serviront à rien et je n'aurai pas un diplôme valide. Je ne pourrai pas travailler dans le secteur publique ni créer une entreprise à mon nom. »
Le décret présidentiel en mars dernier a rendu la nationalité à quelques 6000 Kurdes (sur environ 300 000) et leurs noms n'ont toujours pas été inscrits au registre national des citoyens, de sorte qu'ils n'ont pas droit à un passeport, seulement à une carte d'identité, comme en témoigne l'un d'eux : « Je suis content d'avoir ma carte d'identité, mais tant que le processus n'est pas achevé, je ne fais pas confiance à leur action. Avant que ma carte ne soit délivrée, j'ai dû avoir un entretien, répondre à beaucoup de questions, et d'intimidations, avec la Sécurité d'État. La citoyenneté ne doit pas être un privilège. C'est mon droit. »
Le ministre de la Culture et du Tourisme en Turquie a indiqué que la restauration du Palais qui surplombe la ville de Beyazit (Dogubeyazit en turc), restauration qui avait été entreprise en novembre de l’année dernière, serait achevée en 2013. Le coût total de ce sauvetage s’élèvera à 8 millions de lires turques.
La construction de ce palais a été ordonnée en 1685, par le prince kurde Abdi Pasha et n’a été totalement achevée qu’en 1784, par son petit-fils, Ishak Pasha, près d’un siècle plus tard. L’édifice, candidat au Patrimoine mondial de l’UNESCO, comprend 116 pièces, une mosquée, des salles d’audience, des appartements privés (harem) et un mausolée. Il était agrémenté par un système de chauffage central. Son décor extérieur, très sculpté, est une survivance du style médiéval de Djezireh, foisonnant et baroque, que l’on voit tout autant sur les mosquées, comme à Sivas, Erzurum ou Divrigi, que sur les architectures chrétiennes, Akhtamar ou Deir ez Zafaran à Mardin. Les motifs végétaux et animaliers abondent, avec des réminiscences de motifs mésopotamiens et ourartiens (les restes d’une forteresse d’Ourartu sont visibles à côté). Dans les bâtiments les plus tardifs, une certaine influence de l’architecture occidentale se fait sentir.
En face du palais s’élève le tombeau d’Ahmedê Khanî, le grand poète kurde qui fut un contemporain des princes de Beyazit, et qui mourut bien avant que le palais ne fût achevé.