"La Turquie aurait dû être plus active et aurait dû aborder ce problème avec plus de courage pour mieux éclairer la communauté internationale", a-t-il ajouté.
La Turquie rejette les pressions de l'Union européenne visant à lui faire reconnaître le caractère génocidaire des massacres d'Arméniens pendant la Première Guerre mondiale, avait affirmé jeudi le président turc Ahmet Necdet Sezer.
Ankara refuse catégoriquement l'emploi du terme de "génocide" pour qualifier ces tueries commises sous l'Empire ottoman.
Certains hommes politiques de l'UE ont affirmé que le sujet serait une des questions que la Turquie devrait régler avant le début de négociations d'adhésion, programmé pour le 3 octobre.
Les massacres et les déportations d'Arméniens ont fait entre 1,2 et 1,3 million de morts, selon les Arméniens (entre 250.000 et 300.000, selon les Turcs).
La Turquie reconnaît que des massacres ont été perpétrés et que de nombreux Arméniens sont morts lors de leur déportation. Mais elle affirme qu'il s'agissait d'une répression contre une population coupable de collaboration avec l'ennemi russe dans un contexte de guerre et que des dizaines de milliers de Turcs ont été tués au même moment par les Arméniens.