Chers amis de l’Institut kurde,

Nous venons de passer une année particulièrement difficile où la question de la survie de notre institut s’est posée.

Comme vous le savez, nous avons dû, non sans quelques réticences, porter l’affaire sur la place publique, alerter l’opinion et les medias pour appeler les autorités françaises à trouver une solution pour un financement pérenne de l’Institut.

J’ai le plaisir de vous annoncer que grâce à votre mobilisation, grâce au soutien des personnalités et des médias, notre appel a été entendu.

En effet, le Gouvernement français a décidé de nous accorder à partir de 2016 un budget de 300.000 euros par an. Ce montant représente la moitié du financement que le Gouvernement de Lionel Jospin, après un audit approfondi, avait décidé d’attribuer à l’Institut kurde. Il représente à peine 2% de la subvention française à l’Institut du Monde arabe.

Cependant, ce budget de base a le mérite d’exister et d’être, en principe, pérenne. Il permettra de conserver l’Institut à Paris.

Nous allons, dès début 2016, lancer une campagne pour trouver dans la diaspora kurde d’Europe et parmi les amis du peuple kurde 1000 donateurs acceptant de donner chacun 500 euros par an. En raison de la déduction fiscale de 66%, chaque donateur aura en tout à consentir un effort personnel de 170 euros par an, soit moins de 50 centimes par jour pour soutenir l’action de l’Institut kurde en faveur du peuple kurde et pour la défense des valeurs démocratiques dans la société kurde.

Cet apport viendra s’ajouter à notre budget de base que nous essaierons aussi de compléter par des contributions d’autres organismes européens.

A l’aube de l’année nouvelle, qui s’annonce agitée et difficile pour le peuple kurde, je voulais partager avec vous nos espoirs et la bonne nouvelle concernant l’avenir de l’Institut et vous remercier, au nom de toute l’équipe de l’Institut, pour votre soutien et votre solidarité.

Je profite de cette occasion pour vous souhaiter, à vous et à tous ceux qui vous sont chers, une très bonne année.

Bien cordialement

Kendal Nezan