Jeudi 18 octobre 2007 | propos recueillis par Isabelle Tallec
Le parlement turc a donné son aval, mercredi, à d'éventuelles incursions contre les Kurdes dans le Nord de l'Irak. Quelles raisons sous-tendent le choix de cette option militaire? Le point de vue de Kendal Nezan, président de l'Institut kurde de Paris, lui-même originaire de Turquie.
15 janvier 2008 | Cécile Hennion
Le "projet national" signé, dimanche 13 janvier, à Bagdad, par une alliance de 150 députés irakiens issus de douze partis de tous bords n'est pas "officiellement" dirigé contre le gouvernement autonome du Kurdistan. Mais personne ne s'y est trompé. En réclamant le règlement du statut de la ville stratégique de Kirkouk sur la base d'un consensus politique au sein du Parlement, et que la signature des accords pétroliers soit réservée au seul gouvernement de Bagdad, ce document vise les intérêts des Kurdes d'Irak.
4 octobre 2008
Les escarmouches sont fréquentes entre soldats turcs et rebelles kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Mais l'affrontement de vendredi, le plus violent depuis un an, a forcé le premier ministre turc Tayyip Erdogan à couper court à une visite officielle au Turkménistan pour superviser la riposte.
12 juin 2007 | Correspondant à Istanbul, Jérôme Bastion
A l'approche des élections législatives, le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, s'est clairement opposé, mardi 12 juin, à une incursion militaire turque dans le nord de l'Irak contre les bases des rebelles kurdes, prenant le risque de se couper de l'armée qui y est favorable. Recep Tayyip Erdogan s'exprimait juste avant une réunion des dirigeants civils et militaires du pays consacrée aux mesures à prendre contre les séparatistes kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, interdit) qui ont intensifié leurs attaques en Turquie avant le scrutin du 22 juillet.
Mardi 21 août 2007 | Par A.V. avec AFP et Reuters
Le cousin de Saddam Hussein ainsi que 14 autres accusés répondent à partir de ce mardi d'accusations de tortures et d'exécutions de chiites en 1991.
5 août 2008 | ISTANBUL CORRESPONDANCE | Guillaume Perrier
Comme de coutume dans l'armée turque, le général qui commande l'armée de terre, Ilker Basbug, a été nommé chef de l'état-major, lundi 4 août, au cours du Conseil militaire suprême (YAS). Ce "faucon" de 65 ans va diriger la deuxième armée de l'OTAN en nombre d'hommes (environ 600 000) jusqu'en 2010. Il succède à Yasar Büyükanit qui, ces deux dernières années, a occupé le devant de la scène politique, multipliant les avertissements sur la laïcité contre le gouvernement dirigé par le Parti de la justice et du développement (AKP).