Le Figaro | Par Georges Malbrunot | 8 janvier 2019
ABANDONNÉS par les États-Unis, les Kurdes n’ont d’autre choix que de se tourner vers la Russie et Damas pour éviter une offensive militaire turque sur leurs bastions du Nord-Est syrien. Lors d’un voyage à Moscou le 14 décembre, dans la foulée de l’annonce surprise d’un retrait américain des zones kurdes de Syrie, des responsables kurdes ont ainsi présenté à des diplomates russes une feuille de route en vue d’établir « un système de défense général contre des menaces extérieures », selon l’un des participants à ces discussions, Badran Jia Kurd.
Lemonde.fr | Par Khaled ISSA *
Le président turc Recep Tayyip Erdogan s’est dit déterminé à « se débarrasser » des milices Kurdes en Syrie. Cette menace fait craindre le pire au représentant en France du Rojava qui, dans une tribune au « Monde », demande l’aide de la France.
www.monde-diplomatique.fr | Par envoyés spéciaux Mireille Court & Chris Den Hond(*) | décembre 2018
La Fédération démocratique de la Syrie du Nord a entamé des discussions, vite suspendues, avec le régime de Damas pour entériner son autonomie de fait. La fédération, qui a perdu la ville d’Afrin, reste sous la menace de l’armée turque et de l’Organisation de l’État islamique. Sur le plan intérieur, les tensions entre populations arabes et kurdes se dissipent, mais une méfiance réciproque perdure.
Lemonde.fr | COLLECTIF
La présence de M. Recep Tayyip Erdogan, qui perpétue le négationnisme d’Etat de la Turquie à l’égard du génocide des Arméniens, ne doit pas être interprétée comme une caution apportée à ses méthodes, car « la paix ne saurait passer par les non-dits ou la complaisance envers les crimes du passé comme du présent », explique un collectif de personnalités dans une tribune au « Monde ».