Le Point N° 2376 l 15 mars 2018
L'éditorial de Franz-Olivier Giesbert
Avec l'affaire des Kurdes de Syrie, principaux artisans de la victoire contre Daech, l'Occident est arrivé au bout du bout de la bêtise et de l'ignominie. Avec un cynisme sans fond, le voici qui laisse la Turquie, son« alliée», les exterminer avec l'aide des soldats de feu l'Etat islamique.
Le Figaro | Georges Malbrunot | lundi 5 février 2018
Lors de leur échange téléphonique, le président turc ne s’est pas engagé sur une date de fin de l’offensive antikurde.
DIPLOMATIE Recep Tayyip Erdogan veut obtenir « des garanties sur la gouvernance locale d’Afrine » avant d’arrêter l’offensive militaire qu’Ankara mène depuis le 20 janvier contre cette enclave dans le nord-ouest de la Syrie, dominée par ses ennemis, les combattants kurdes du PYD. C’est en substance, selon une source diplomatique informée, ce que le président turc a réclamé samedi lors d’un entretien téléphonique d’une heure avec Emmanuel Macron. « Si les Turcs obtiennent ces garanties, l’opération militaire s’arrêtera », souligne-t-on à l’Élysée. « Mais tant que le PYD sera maître de cette zone, peuplée non seulement de Kurdes, mais aussi d’Arabes, la Turquie ne sera pas satisfaite », ajoute-t-on.
ledevoir.com | André Poupart | 1 février 2018
J’ai eu le privilège d’être invité au Kurdistan d’Irak à six reprises pour des séjours plus ou moins prolongés à titre de conseiller, de professeur et de conférencier. La première fois en passant par la Syrie et en traversant le Tigre dans une barque (type chaloupe Verchère) ; ensuite, à travers la Turquie, de Diyarbakir à Barbour, le poste-frontière ; et enfin, directement d’Europe à Erbil, au Kurdistan, par avion Airbus.
leparisien.fr | Ronan Tésorière
L’assaut de l’enclave kurde d’Afrine à l’ouest de la Syrie continue, mais ne satisfait pas totalement les forces armées turques. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a ainsi menacé vendredi d’élargir considérablement l’offensive que mène Ankara dans le nord de la Syrie contre une milice kurde.