Economist.com
IN A state-run hospital in Turkey’s south-eastern province of Urfa, rows of wounded Syrian opposition fighters gaze listlessly at the ceiling. Many were hurt fighting Syrian regime forces. But some say they were injured in a little-noticed, nasty battle against Syria’s long repressed Kurds.
Liberation.fr | Par Kendal NEZAN
L’usage des gaz toxiques le 21 août dans la banlieue de Damas a sans doute marqué un tournant dans la guerre civile qui ravage depuis deux ans la Syrie. Le seuil de l’intolérable a été franchi et plus qu’un crime de guerre, un crime contre l’humanité a été perpétré, la convention de Paris de 1993 sur l’interdiction de l’utilisation des armes chimiques, ratifiée par 189 Etats a été violée. Si le droit international a un sens, un crime de cette ampleur doit être sanctionné sévèrement.
Reuters.fr | par Jonathon Burch
CEYLANPINAR, Turquie (Reuters) - En regardant de l'autre côté de la frontière la ville syrienne de Ras al Aïn qu'il a fuie pour rejoindre la Turquie, Adil est plutôt perplexe de voir flotter un drapeau kurde au-dessus des bâtiments en parpaings.
Le Monde.fr | 04.06.2013
Hamit Bozarslan
(Directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales)
Les contestations qui secouent Istanbul et plusieurs autres villes de Turquie traduisent la colère de trois acteurs radicalement différents. Le premier, de loin le plus important, regroupe les intellectuels et une jeunesse de sensibilité de gauche ou écologiste qui rejettent la volonté de l'AKP, le parti au pouvoir, d'imposer sa domination sur le corps, le temps et l'espace. Fort du soutien d'une grande partie de la bourgeoisie provinciale depuis sa conversion à un néolibéralisme à outrance, ainsi que des couches défavorisées clintélisées par ses politiques de charité, le gouvernement d'Erdogan transforme en effet la société, autant par de nouvelles diapositives juridiques que par un contrôle social accru.
Lemonde.fr | Par Guillaume Perrier
Istanbul, correspondance. Conformément à ce que leur commandement militaire avait annoncé, les combattants du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) ont amorcé, mercredi 8 mai, leur retrait du territoire turc. "D'après ce que nous savons, ils ont commencé à faire mouvement", a confirmé mercredi Gültan Kisanak, la coprésidente du Parti pour la paix et la démocratie (BDP), la vitrine légale du mouvement kurde.
Rfi.fr
Trente ans de conflit prennent officiellement fin ce mercredi 8 mai. En Turquie, les combattants du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) quittent le pays, direction l’Irak. Ils répondent à l’appel d’Abdullah Öcalan. En mars dernier, le chef des rebelles emprisonné en Turquie a demandé à ses hommes de déposer les armes. Leur retrait se fera progressivement, jusqu’à l’automne prochain. En contrepartie, Ankara promet une reconnaissance identitaire à l’ethnie kurde.
Tv5.org
Est-ce une chance historique pour les Kurdes ? En Turquie, l'annonce de négociations entre Ankara et les rebelles kurdes du PKK a créé la surprise et ouvert de nouvelles perspectives. En Irak, les Kurdes sont parvenus à échapper au contrôle de Bagdad. Enfin, en Syrie, les troupes de Damas se sont retirées du nord du pays laissant aux Kurdes une certaine autonomie.