AFP - Des affrontements ont éclaté dimanche dans un quartier d'Istanbul, entre nationalistes turcs et militants kurdes, faisant au moins un blessé par balles, trois jours après l'interdiction par la justice du principal parti pro-kurde, a constaté un photographe de l'AFP.
Radio-canada.ca
Le sud-est de la Turquie a été le théâtre, dimanche, d'affrontements après la décision de la Cour constitutionnelle de dissoudre le Parti pour une société démocratique (DTP), le principal parti prokurde du pays accusé d'être lié aux séparatistes armés du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).
Lemonde.fr avec AFP
Le Parlement européen a décerné, mercredi 25 novembre, le prix Lux 2009 au film Welcome de Philippe Lioret, une chronique sur l'aide bénévole aux étrangers en situation irrégulière qui avait entraîné une polémique avec le ministre de l'immigration, Eric Besson. Le prix Lux récompense la meilleure œuvre cinématographique de l'année traitant des valeurs européennes, de l'intégration continentale ou de la diversité culturelle de l'Union européenne.
Près de 15 millions de Kurdes de Turquie avaient les yeux rivés sur le Parlement d'Ankara, la capitale, vendredi 13 novembre. Dans toutes les maisons et les échoppes de Diyarbakir, la grande ville kurde du sud-est du pays, la télévision retransmettait en direct, la présentation par le gouvernement d'un programme de réformes destinées à mettre fin au conflit avec la guérilla du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) qui a fait 40 000 morts en un quart de siècle.
Rfi.fr | Correspondant à Istanbul, Jérôme Bastion
Le dirigeant rebelle kurde ne sera plus tenu à l'isolement dans lequel il est maintenu depuis dix ans, après avoir alors été condamné à mort. L'insurrection du PKK a fait plus de 40 000 morts depuis 1984, et le gouvernement annonce pour la semaine prochaine la présentation à l’Assemblée de son plan pour une solution démocratique au problème kurde.
Rfi.fr
Le Parlement n'est toujours pas parvenu à adopter une loi électorale. Le vice-président américain, Joe Biden, a insisté lors d'une communication téléphonique auprès du président du Kurdistan irakien, Massoud Barzani, sur la nécessité d'adopter la loi électorale pour que les élections se tiennent bien le 16 janvier. Mais rien n'y fait pour le moment.