LE MONDE [30 novembre 2005] - Hoshyar Zebari, le ministre irakien des affaires étrangères, de passage à Paris à l'invitation de son homologue français, Philippe Douste-Blazy, a évoqué la possibilité de formation par la France de la Garde nationale irakienne. Cette visite intervient au moment où l'Irak s'apprête à franchir un cap politique important avec les élections générales du 15 décembre qui mettront fin à la période de transition et doteront le pays d'institutions définitives, près de trois ans après le début de la guerre en mars 2003.
our la première fois en Syrie, des partis et des personnalités arabes et kurdes d'obédiences politiques diverses viennent de se retrouver autour d'une plate-forme commune, dont l'appellation "Déclaration de Damas pour le changement national démocratique" annonce la couleur : l'objectif de la vingtaine de formations et personnalités signataires est le changement de régime par les voies "pacifiques et démocratiques", dans le but d'instaurer un "Etat de droit".
Dimanche 24 février 2008
Le PKK appelle les jeunes Kurdes de Turquie à lancer des actions de violences urbaines après le lancement, par l'armée turque, d'une opération terrestre contre les bases des rebelles dans le nord de l'Irak.
21 avril 2007 | ISTANBUL CORRESPONDANCE
TURQUIE L'ASSASSINAT DE TROIS CHRÉTIENS DANS LE SUD
n onzième suspect, âgé comme les autres de moins de 20 ans, a été arrêté, vendredi 20 avril, à Istanbul, dans le cadre de l'enquête sur le meurtre de trois chrétiens évangéliques à Malatya, un crime dont la violence a choqué la Turquie. Le quotidien Hürriyet a cité un chirurgien qui a tenté de sauver la seule victime retrouvée vivante et décédée à l'hôpital : les dizaines de coups de couteau sur son corps étaient "des signes évidents de torture", a-t-il dit. Ou alors des signes que cette victime, l'un des deux Turcs convertis, avait tenté de résister, a estimé l'un de ses proches.
A des milliers de kilomètres du Luxembourg et des interrogations sur son éventuel avenir européen, le poste frontalier turc de Habour, seule route légale pour passer en Irak, restait, ces derniers jours, toujours aussi cauchemardesque. Du moins pour Mesüt et ses semblables chauffeurs routiers des files interminables de semi-remorques et de camions divers qui se croisent ici depuis des lustres.