2 juillet 2007 | TRABZON (Turquie) ENVOYÉE SPÉCIALE
ichée à flanc de montagne sur la mer Noire, l'antique Trébizonde, restée le plus grand port de la région, n'est plus qu'une banale ville "globalisée" : boutiques de luxe et vieux bazar animé au centre, immenses cités-dortoirs en périphérie. Semblable, donc, à tant d'autres cités turques, si ce n'est son aspect plus "laïque", avec sa majorité de femmes sans voile, déambulant même la nuit entre restaurants et cafés.
8 juin 2007
Vendredi, l’état-major turc a jugé utile de monter au créneau du «terrorisme» kurde, réaffirmant le droit de poursuite «inaliénable» d’Ankara et sa «détermination inébranlable» en la matière. Mercredi, la Turquie avait décrété plusieurs «zones de sécurité temporaires» (du 9 juin au 9 septembre) dans trois provinces limitrophes de la frontière irakienne. Ce ne serait pas la première fois que des soldats turcs enjamberaient celle-ci pour donner la chasse aux séparatistes kurdes repliés dans leurs bases du nord de l’Irak. Mais cette fois, Ankara met la pression diplomatique sur Bagdad et Washington, l’armée turque sonnant la mobilisation générale après avoir renforcé ses troupes à la frontière irakienne. Des manœuvres en forme de répétition pourraient préfigurer un assaut lancé à partir des fameuses zones de sécurité.
Courrier international - 1er août 2007
Le réalisateur kurde iranien Bahman Ghobadi, qui a reçu la Caméra d'or au Festival de Cannes en 2000 pour Un temps pour l'ivresse des chevaux, continue à mettre en images la beauté de sa terre natale. Interview.
Jeudi 25 octobre 2007 | Correspondant à Marseille MICHEL HENRY
Y aller, ou pas ? C’est toute la question. Hier, Sedat Tastan, un Kurde en situation irrégulière de 19 ans, de nationalité turque, a pris un risque. Il a franchi la porte du service des étrangers à la préfecture des Bouches-du-Rhône, à Marseille, pour déposer un élément nouveau en vue de sa régularisation : il s’est pacsé avec sa petite amie française.
mars 1999 Par Kendal Nezan
(Président de l’Institut kurde de Paris)
APRÈS une errance de quatre mois à travers l’Europe, M. Abdullah Öçalan a finalement été livré au gouvernement d’Ankara, le 15 février 1999 au Kenya, et transféré en Turquie, où il est incarcéré au pénitencier d’Imrali. C’est dans cette île- prison, généralement réservée aux condamnés à mort et où furent notamment exécutés, en 1960, l’ancien premier ministre démocrate Adnan Menderes et deux de ses ministres, que sera jugé le dirigeant du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qui mène une lutte armée depuis 1984.
5 février 2005 | Erbil, salahuddin (kurdistan irakien) de notre envoyée spéciale
Le Kurdistan était divisé entre UPK et PDK
Les Kurdes se sentent forts. Chaque jour, de nouvelles estimations - non officielles - viennent les conforter dans l'idée qu'ils ont totalisé un bon score aux élections nationales irakiennes du 30 janvier. La défection des Arabes sunnites joue en leur faveur. Les chiites, qui rafleraient la majorité des sièges, restent divisés sur leurs futurs représentants. Enfin, assure-t-on, le Parti communiste, allié historique des Kurdes, pourrait créer la surprise en totalisant un score, autour de 10 % des suffrages, que personne n'avait prédit.