Par Ragip DURAN
21 décembre 2007 | Émilie Rive
Droit d’asile . Aujourd’hui, mobilisation des militants des droits de l’homme, à Lyon, pour obtenir la libération d’un ressortissant kurde de Turquie.
Le gouvernement turc prépare un projet de loi d'amnistie pour les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), selon des déclarations du premier ministre Recep Tayyip Erdogan publiées dimanche."Oui, une nouvelle loi va peut-être voir le jour", a-t-il déclaré samedi à des journalistes dans l'avion le conduisant à Lisbonne pour le sommet Union européenne-Afrique. "Nous allons voir comment, avec quel type de loi, nous pourrons parvenir à un résultat optimal", a-t-il ajouté.
Pour la première fois dans l’histoire de l’Irak, un Kurde accède à la magistrature suprême du pays. L’Assemblée nationale transitoire a en effet désigné le vieux combattant Jalal Talabani chef de l’Etat.
A. J. - [16 décembre 2005] Sur la scène politique irakienne, le vote des Kurdes est devenu un événement parallèle. Cette ethnie d'origine perse des provinces montagneuses du nord-est de l'Irak a en effet de nouveau porté ses suffrages sur la liste de l'Alliance kurde, formée par le Parti démocratique du Kurdistan et l'Union patriotique du Kurdistan. Cette coalition regroupe les deux plus grands partis kurdes, dirigés par les anciens «frères ennemis», Jalal Talabani, président de l'Irak fédéral, et Massoud Barzani, qui dirige la région semi-autonome du Kurdistan irakien.
23 juillet 2007
Reporters sans frontières exprime sa plus vive inquiétude après avoir appris la condamnation à mort, le 16 juillet 2007, des journalistes Adnan Hassanpour et Abdolvahed “Hiva” Botimar par le tribunal de la Révolution de Marivan, dans le kurdistan iranien.
19 juin 2007 | HAKKARI (SUD-EST) ENVOYÉ SPÉCIAL
e temps de la démocratie est venu. Pour vos droits, pour l'avenir de vos enfants, votez AKP (Parti de la justice et du développement)", hurle le haut-parleur. Une file de 4 × 4 et de minibus traverse bruyamment la petite ville d'Hakkari. La caravane du parti ex-islamiste lance sa campagne pour les élections législatives du 22 juillet, sous étroite surveillance. Deux hélicoptères militaires rasent les toits. Des blindés sont ostensiblement postés aux carrefours et dans sa tourelle, un soldat turc pointe nerveusement la mitrailleuse sur les passants.