TURQUIE. Le chef de la diplomatie et un général sont rentrés bredouilles de Washington.
Démissions, interruptions, accusations partielles, la procédure contre l'ex-dictateur frustre les Irakiens.
- Par Christophe BOLTANSKI - 30 janvier 2006
Comme beaucoup de ses compatriotes, Tahseen al-Shekhli se dit «déçu» par le procès de Saddam Hussein. Ce professeur de sciences politiques à l'université de Bagdad, joint au téléphone, espérait que les Irakiens, en jugeant l'ancien despote, revisiteraient leur propre passé : trente-quatre ans de guerres, de massacres, de souffrance.
Le petit groupe d'uniformes kakis a surgi au détour d'une piste caillouteuse. La nuit est tombée sur les montagnes. Les présentations sont rapides. "Ibrahim, je suis ici depuis huit ans." "Mehmet, douze ans de maquis." Puis les femmes : "Esma, ici depuis neuf ans", "Zeynap, onze ans."
28 mai 2007 | ISTANBUL CORRESPONDANCE - Sophie Shihab
l y a deux ans encore, alors que l'optimisme proeuropéen régnait en Turquie, le pouvoir y semblait en voie irréversible de démilitarisation. Le 27 avril dernier, un communiqué de l'armée, menaçant d'intervenir dans la crise politique que traverse le pays, a suffi à ruiner cette certitude. Régulièrement, le poids des militaires dans la politique turque, plus léger en périodes de stabilité, s'alourdit en temps d'incertitudes.
23 mai 2007
Six personnes, dont un Pakistanais, ont été tuées et cent autres blessées mardi à Ankara à la suite de l'explosion d'une bombe qualifiée "d'attentat terroriste lâche et brutal" par le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan.
Courrier international - 5 mai 2006
Le Kurdistan irakien est régulièrement victime d'incursions militaires iraniennes et turques à la poursuite de militants kurdes. Téhéran et Ankara accusent les groupes séparatistes kurdes d'utiliser l'Irak comme base arrière à des actions terroristes dans leurs pays.